jeudi, mars 30, 2006

La Reine du Ciel

Après avoir parlé dans un précédant article de la Sirène des Eaux, il est temps que je vous parle aussi de la Reine du Ciel une autre principauté satanique qui touche nos pays de culture catholique.

La Reine du Ciel est une expression générique faisant allusion à Jérémie 7 et Jérémie 44 ; il s'agit d'une puissance démoniaque qui oeuvre sous couvert de figure maternelle, souvent présentée derrière les figures d'Astarté, Ishtar, Isis, Diane, etc. En environnement occidental, elle se cache souvent derrière la figure de l'humble servante de Nazareth, elle se déguise en "Marie", une Marie divinisée, qui en fait reçoit les attributs de cette puissance démoniaque (fausse sécurité, déni de l'autorité du Père (céleste), malédictions de célibat, d'infertilité, etc.).

Je vous incite également à lire le témoignage en ligne de Sandrine qui a été délivrée d’un esprit de Reine du Ciel.

http://vraimentnet.blogspirit.com/archive/2006/03/27/temoignage-de-sandrine.html


Photo prise à la porte d’une église catholique parisienne dans le 4ème arrondissement.

Deutéronome 18 : 9-13


« 9
.
Lorsque tu seras entré dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne, tu n'apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là.

10. Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien,

11. d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts.

12. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel; et c'est à cause de ces abominations que l'Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi.

13. Tu seras entièrement à l'Éternel, ton Dieu.

14. Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins; mais à toi, l'Éternel, ton Dieu, ne le permet pas. »

La « Marie » de l’église catholique romaine n’est pas la Marie de la Bible, c’est la Reine du Ciel à qui l’on voue un culte. Il n’y a qu’à voir toutes ces statues, ces sanctuaires et ces processions pour voir que l’on est en présence d’un phénomène idolâtre voir spirite. Marie de la Bible, la femme qui a été choisie par Dieu pour porter Son Fils était une humble servante qui a même eu d’autres enfants. Elle est aussi passée par la mort et elle n’intercède pas pour nous auprès de son fils. Ce que nous propose l’église catholique c’est du spiritisme, chose qui est en abomination aux yeux de Dieu. Il est bien fait référence à la Reine du Ciel comme en attestent les appellations « Salve Regina » ou « Regina Caeli » utilisées dans les milieux catholiques.

Il est donc encore temps pour ceux qui pensent être des croyants sincères mais qui livrent en même temps un culte à la Reine du Ciel d’abandonner leurs idoles, de se repentir et de se tourner vers Jésus seul qui peut les sauver et les délivrer.

Jean 14 : 6

« 6. Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »


Laurent ><>

jeudi, mars 23, 2006

Unanswered Prayers


Bonsoir à tous,

Ce soir, je voulais tout simplement remercier notre Seigneur pour nos prières auxquelles il ne répond pas ou plutôt devrais-je dire auxquelles il répond à sa façon. C'est ce que nous enseigne le "Notre Père" : "Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel". Et oui, sa volonté et non la mienne.

Je vous laisse méditer la Parole Vivante du Dieu Vivant :

Esaïe 55 : 8-11

" 8
. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l'Éternel.

9. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées.

10. Comme la pluie et la neige descendent des cieux, Et n'y retournent pas Sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, Sans avoir donné de la semence au semeur Et du pain à celui qui mange,

11. Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins."

Laurent <><


dimanche, mars 19, 2006

Le dernier sermon de Billy Graham

Vu sur un site chrétien d'information, le dernier sermon de Billy Graham :

http://www.topchretien.com/topinfo/affiche_info_v2.php?Id=10601

Celui qui est depuis longtemps (il a 86 ans je crois) le pasteur de l'amérique entière et de nombreux présidents de Truman à George W. Bush arrive en fin de carrière.

A titre personnel, j'ai pour souvenir de sa croisade à Paris en 1986, un panneau publicitaire de 4 mètres par 3 sur le chemin de l'école. J'avais demandé à mon père qui était cet homme et il m'avait répondu que c'était un "télévangéliste" ou quelque chose comme ça !!!!

Merci Seigneur pour tout ce que tu as accompli au travers de ton serviteur.


samedi, mars 18, 2006

Parler en langues / La Bonne Semence


La semaine dernière, j’ai pris connaissance d’une brochure intitulée « Parler en langues » éditée par « Bible et publications chrétiennes la Bonne Semence » les célèbres éditeurs des calendriers du même nom. Connaissant l’orientation théologique (de type darbyste) de cette maison d’édition, je savais tout de même à quoi m’attendre. Je ne résiste pas à vous livrer des passages choisis tirés de cet ouvrage.

« Si nous, chrétiens, recommandions l’Evangile que nous prêchons par la vie que nous menons, nous n’aurions besoin d’aucun autre appui extérieur devant un monde qui nous observe. Dieu veut opérer en puissance pour le salut des perdus, et nous n’avons pas à perdre du temps et de l’énergie pour réactiver les signes et les miracles qu’il avait trouvé bon d’utiliser pour l’introduction du christianisme. » Page 14.

« L’histoire nous rapporte la terrible destruction de Jérusalem par les légions de Titus en l’an soixante-dix. A l’égard des Juifs, le signe des langues pour les incrédules a té pleinement accompli, de même qu’il l’avait été du temps d’Esaïe. » Page 34.

« 6. Notre souhait profond et notre exhortation pour ceux qui ont été troublés jusqu’ici par cette question des langues, sont exprimés en Colossiens 3, 1-3 : « Si donc vous avez été ressuscités avec le Christ, cherchez les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ; pensez aux choses qui sont en haut, non pas à celles qui sont sur la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le christ en Dieu ». ». Page 38.

Pour avoir lu certains de mes anciens articles sur mon blog, vous connaissez sûrement ma position sur le sujet.

http://jesusetlabible.blogspot.com/2005_12_01_jesusetlabible_archive.html

Je suis désolé mais les dons spirituels ne se sont pas éteints avec la fin de la période apostolique ni même après la chute de Jérusalem. Les exhortations de l’apôtre Paul aux corinthiens sont encore valables à notre époque. Des milliers de gens vivent la présence du Saint Esprit dans leurs vies. D’ailleurs, une église sans la vie de l’Esprit serait bien triste.

1 corinthiens 14 :39

« Ainsi donc, frères, aspirez au don de prophétie, et n'empêchez pas de parler en langues »

En revanche, je suis tout à fait d’accord pour que ces « manifestations du Saint Esprit » ne deviennent pas l’objet d’un spectacle comme c’est le cas dans certains milieux ni d’une recherche de sensations fortes ….. Le don des langues est quelque chose de personnel qui sert à sa propre édification et lorsqu’il se manifeste en assemblée, prions pour recevoir une interprétation ou alors taisons nous ou gardons le pour nous-mêmes !(cf. 1 Corinthiens 14).

Que notre Seigneur plein de grâce répande sur nous son Esprit et qu’il nous visite profondément.

Laurent <><

jeudi, mars 16, 2006

Effusion du Saint-Esprit ou fermeture des églises !

Si nous n'avons pas l'Esprit de Dieu, il vaut mieux fermer les églises et les temples, en condamner les portes, mettre une croix noire dessus et s'écrier " Dieu aie pitié de nous ! ".

Si vous pasteurs, n'avez pas l'Esprit de Dieu, il vaux mieux vous arrêter de prêcher et dire à vos gens de rester chez eux. Je pense ne pas parler en termes trop forts, quand je dis qu'une assemblée dans le pays sans le Saint-Esprit est une malédiction plutôt qu'une bénédiction.

Si vous n'avez pas l'Esprit de Dieu, ouvrier du Seigneur, rappelez-vous que vous obstruez le chemin d'un autre. Vous êtes comme un arbre stérile, encombrant le terrain où un arbre portant du fruit pourrait croître. Ceci est un travail solennel : le Saint-Esprit ou rien, même pire que rien...

Mort et condamnation à toute église qui n'a pas soif de l'Esprit, qui ne languit pas et ne soupire pas jusqu'à ce que l'Esprit se soit manifesté au milieu d'elle. Il est toujours là. Il n'est jamais reparti depuis qu'il est descendu à la Pentecôte, mais il est souvent attristé et blessé, car Il est particulièrement jaloux et sensible et le péché impardonnable a trait à Sa présence.

Par conséquent, présentons-nous à Lui avec un coeur brisé, marchons humblement devant Lui, servons-Le ardemment, séparons-nous de tout obstacle connu qui risquerait d'attrister l'Esprit, afin qu'il demeure sur nous dès maintenant et à jamais.

Charles SPURGEON

Remerciements à Véronique Monin.

http://www.victorieuse-mais-en-christ.net/victorieusemaisenchrist/
2006/03/effusion_du_sai.html

vendredi, mars 10, 2006

C.S. Lewis un auteur pas comme les autres


« Quand je craignais et détestais le christianisme, dit C.S. Lewis, la grande unité, qu’en dépit de ses divisions il ne cessait de détenir, me frappa. Je reconnus, et je tremblai à cette reconnaissance, le même arôme irrécusable, qui me parvenait à travers l’œuvre de Dante ou celle de Bunyan … Depuis ma conversion, il m’a semblé que c’était ma tâche particulière d’apprendre au monde extérieur ce que croient tous les chrétiens. »

Par ses exposés à la B.B.C., ses articles de journaux et ses livres, Lewis est devenu l’un des plus grands apologètes du XXème siècle. Et un apologète écouté !

Il a su réveiller en « l’homme ordinaire » le plus vif intérêt pour les dogmes chrétiens parce qu’il le comprenait tels quels, sans mélanges, et parce qu’il parlait le langage de ses contemporains.

« En tant qu’écrivain croyant, doué d’un esprit exceptionnellement brillant, servi par une grande logique et une impitoyable lucidité, ainsi que par un style très vivant, il fut sans pareil ».

Sa vie

C.S. Lewis est né en Irlande, l’année 1898 dans une maison pleine de livres. Après de brillantes études à l’université d’Oxford (latin, grec et philosophie), il fut directeur d’étude chargé de cours au Magdalen College (d’Oxford) de 1925 à 1954. Ensuite il devint professeur de littérature médiévale et renaissance à Cambridge. Conférencier et très populaire, il exerça une influence profonde et durable sur ses élèves. Il est mort en 1963. Mais sa pensée continue à rayonner par ses livres, dont quelques-uns sont traduits en français …

Sa conversion

« Surpris par la joie », raconte sa conversion : comment l’appel tenace de la joie conduisit ce jeune athée au christianisme. Il est aidé par des amis, entre autres J.R.R. Tolkien, l’auteur du célèbre « Seigneur des anneaux ». Sensible mais opiniâtre, Lewis répugnait à rendre les armes. Il écrit :

« Représentez-vous la chambre où j’étais seul, soir après soir, sentant, dès que mon esprit quittait mon travail ne fut-ce qu’une seconde, la venue continue, inexorable de Celui que je désirais si profondément ne pas rencontrer. Ce que j’avais tellement redouté m’arrivait enfin. En 1929 je cédai, j’admis que Dieu était Dieu, et je me mis à genoux et je priai ; et je fus sans doute, ce soir-là, le converti le plus malheureux et le moins zelé de toute l’Angleterre. »

Son œuvre

Sa propre expérience l’aida non seulement à percevoir les difficultés réelles de croire, mais aussi à démasquer l’indifférence et la mauvaise volonté de beaucoup l’égard de l’Evangile.

« Mere Christianity » (Voilà pourquoi je suis chrétien), recueil de conférences données à la radio pendant la guerre, est probablement le mieux connu de ses ouvrages proprement apologétiques.

« Miracles » est, son meilleur livre purement philosophique. « Dieu au ban des accusés », recueil d’articles et de sermons, traite des miracles, des lois de la nature, de la science …

On peut citer « Lettres à Malcolm » (sur la prière), « Le problème de la souffrance », Réflexions sur les psaumes … et « Apprendre la mort » dans lequel il raconte ses combats spirituels à la mort de sa femme Joy.

Lewis était critique littéraire, poète, romancier, apologète. On a pu écrire qu’il a crée un genre nouveau (ou qu’il a renouvelé un genre très ancien !) : la théologie-fiction. Dans cette catégorie figure d’abord son célèbre « Tactique du Daible ». Il s’agit d’un recueil de 31 lettres adressées par Screwtape, sous-secrétaire de l’état satanique, à Wormwood, démon inexpérimenté. La sagesse et l’ironie de ce traité sur le thème de la tentation nous font découvrir nos propres penchants au mal et, derrière son masque, le vrai visage du Malin.

Citons ensuite, « Le Grand divorce », qui raconte comment les habitants de l’Enfer (cette ville toujours grise) entreprennent une excursion en autobus jusqu’au seuil du Paradis. Là, les habitants du Ciel, qui sur terre avaient connus ces voyageurs, viennent à leur rencontre pour les emmener au Ciel s’ils le désirent. Le Livre rapporte leurs diverses conversations. Peu d’entre eux se laissent convaincre … Cet ouvrage purement imaginaire, mais plein d’imagination et de finesse veut seulement exposer pourquoi sur terre les gens refusent de croire.

Puis une trilogie de science-fiction « Le silence de la terre, Voyage à Venus, cette hideuse Puissance » lève le rideau sur d’autres mondes non encore atteints par le péché. Elle met ainsi en relief la désolation de notre planète, et sa rédemption si coûteuse ….

Enfin les sept « Chroniques de Narnia », racontent comment des enfants pénètrent un monde magique (Narnia) et participent à ses aventures, et à ses conflits et à son destin. Le chrétien comprendra bien vite que le lion de l’histoire est le Christ. Mais il ne s’agit pas d’une pure allégorie ; l’approche imagée des réalités spirituelles est discrète, fine et variée. Bien écrits, émouvants et pleins d’humour, ces contes sont des classiques de la littérature enfantine anglo-saxonne. Et bien au-delà depuis l’adaptation cinématographique du second tome.

Un grand cœur

Un homme jovial et généreux, il aurait pu s’amasser une grande fortune personnelle, mais donnait régulièrement les deux tiers de ses revenus de ses livres à diverses charités et à des personnes dans le besoin. Il fut attaqué même par ses meilleurs mais, pour son style de vie chrétienne et le côté trop évangélisateur de ses conférences et de ses écrits.

C.S. Lewis est mort le 22 novembre 1963, jour même de l’assassinat de John F. Kennedy.

Il est difficile de rendre justice à quelqu’un envers qui l’on doit reconnaître une grande dette. Ma première lecture de « Voilà pourquoi je suis chrétien », fut comme un baptême de mon imagination : le caractère hautement raisonnable de la foi chrétienne s’imposait à mon esprit, et les murs de l’univers reculaient pour me laisser respirer. J’ai été saisi et dirigé à nouveau vers le Christ.

Lewis n’est certes pas infaillible, et sur certains points d’autres chrétiens ont vu mieux que lui (il ne se considérait d’ailleurs pas théologien). Lewis était un penseur, et un penseur qui a mis toute son intelligence au service du Seigneur.

José Loncke.

AVIS AUX LECTEURS DU BLOG :

D’autres chrétiens nous mettent en garde sur les fréquentations occultes de C.S. Lewis et de J.R.R. Tolkien, l’auteur du « seigneur des anneaux ». Pour plus d’informations à ce sujet, consultez les liens suivants :

http://www.sourcedevie.com/html/A068-CSLewis-Narnia.htm

http://www.sourcedevie.com/html/A064-seigneur-anneaux-tolkien-
seigneurdesanneaux.htm

Laurent ><>

jeudi, mars 09, 2006

Johnny Cash “le pape de la Country Music”

Legendary Country Music Singer

Johnny Cash

February 26, 1932 - September 12, 2003

Johnny Cash, le film

Il y a deux ans Hollywood rendait hommage à Ray Charles à travers le film de Taylor Hackford. C’est une autre immense légende de la musique américaine, le chanteur Johnny Cash (1932-2003), que le cinéma célèbre aujourd’hui avec Walk the Line (1).

Des champs de coton, où il aidait ses parents, au devant de la scène, nous assistons à la naissance, consécration, chute puis rédemption d’un enfant de la crise devenu une des grandes figures de la musique américaine.

Contrairement à Ray Charles, Johnny Cash, pape de la country music, n’a jamais eu de notoriété en France. Son rayonnement est resté presque exclusivement américain. Car il est demeuré fidèle à la country, un genre marginal dès qu’on quitte les Etats-Unis. Le scénario s’attache surtout à décrire sa longue romance avec la chanteuse June Carter. Mais l’émotion passe avec les parties musicales du film.

Johnny Cash, le livre

Pour en savoir un peu plus il faut lire son autobiographie parue récemment (2). Johnny Cash y raconte sa vie, avec une franchise bouleversante.

Le légendaire « Homme en noir » (3), revient lui-même sur un demi siècle de carrière. Il nous fait vivre ses premières années chez Sun, en compagnie d’Elvis Presley, Carl Perkins, Roy Orbison et Jerry Lee Lewis. Puis la période de gloire des années 1960-1970. La traversée du désert dans les années 1980, l’idylle avec la scène rock alternative et les formidables succès des dernières années qui l’ont replacé en tête des hit-parades et dans le cœur d’un large public. Une carrière mouvementée, à la croisée des genres et des générations.

Tout comme son itinéraire spirituel. Il s’exprime à cœur ouvert sans passer sous silence les aspects les plus sombres de sa vie :

« J’étais aussi loin de Dieu que je pouvais l’être. Cette scission vis-à-vis de Lui, la plus profonde et la plus dévastatrice de toutes les formes de solitude que j’ai éprouvées au cours des ans, me paraissent désormais complète. Elle ne l’était pas. Je croyais l’avoir abandonné, mais Lui ne l’avait pas abandonné. Je sentis que quelque chose de très puissant était en train de m’arriver, une sensation de paix absolue, de clarté, de sobriété … lentement après plusieurs échecs et rechutes j’ai retrouvé force et santé mentale, rétablissant aussi le lien qui m’unissait à Dieu … Ma plus grande joie fut de ne plus me sentir coupé de lui. Aujourd’hui, Il est mon Conseiller et le Roc Eternel sur lequel je me tiens debout. »

Après « avoir accordé ses actes à ses convictions » il en parlera haut et fort et chantera sa foi chrétienne retrouvée au travers de plusieurs albums de Gospel. Ses producteurs « auraient préféré me voir en prison que dans une église ». Mais il n’a jamais regretté d’avoir « parler clair ». Peut-on préférer « dix ou vingt ans de ventes de disques au salut éternel ? ».

Il continuera de chanter ses anciennes « chansons de hors-la-loi » que son public réclamait mais avec des gospels où il donnait tout ce qu’il avait en lui.
Désormais :

« Je devais mettre mon cœur et mon âme dans ma musique ». (4)

Cash demeure à jamais une des figures emblématiques de la musique américaine mais également un authentique Gospel à la grâce de Dieu.

José Loncke.


(1) Walk The Line de James Mangold, avec Joaquin Phoenix, Reese Whiterspoon. Sortie le 15 février 2006.
(2) Johnny Cash, L’autobiographie, Le Castor Astral, 2005, avec discographie et index complet de ses œuvres.
(3) « Man in black » car il n’apparaissait sur scène qu’en vêtement noirs « pour porter comme les pauvres le deuil de la vie ».
(4) Johnny Cash et son épouse June Carter (cousine de Jimmy Carter) ont également participé à plusieurs épisodes de Docteur Quinn, femme médecin, série américaine (1993-1998) diffusée en France à plusieurs reprises. Elle y incarne une prédicatrice de l’Evangile et lui, un repenti.

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