mercredi, janvier 11, 2006

APOSTASIE / PARLER EN LANGUES

Je viens de recevoir cet éditorial de la semaine car je suis abonné à la newsletter de Charisma Online (version électronique du magazine US « Charisma and Christian Life »).

Comme je sais grâce à sitemeter qui me fournit les compteurs que la plupart de mes lecteurs sont francophones, je vous propose la traduction de cet édito qui fait suite à mon article « pourquoi je parle en langues ».

Laurent <><

"Que dis-tu ?
Excusez moi pour la glossolalie

Les Baptistes du Sud ont récemment établi comme règle pour leurs missionnaires de ne pas parler en langues. Je suis content que ce vote n’ait pas d’effets sur moi.

J’ai été soufflé quand j’ai appris la semaine dernière que les dirigeants de l’International Board of Mission de la convention Baptiste du Sud a voté pour interdire le parler en langues dans le champ missionnaire. Les grands pontes de cette dénomination se sont assis dans une salle de conférence de l’Alabama et ont décidé dans un vote de 50 contre 15 que les 5 122 missionnaires de la SBC n’ont pas le droit de recourir à la glossolalie – une forme de prière chrétienne décrite dans le Nouveau Testament et pratiquée aujourd’hui par des millions de charismatiques et de pentecôtistes (et un nombre non négligeable de Baptistes du Sud).

Cette décision touche un point sensible pour moi car j’ai découvert, par hasard, le don de parler en langues dans une église Baptiste du Sud.

De mon vivant, je n’oublierai jamais cette expérience. Et malgré tout le respect que je dois aux dirigeants, aucun vote par des administrateurs ne peut m’enlever ce don.

Au cours de l’été 1976, lorsque je me préparais pour mon premier semestre à m’université, j’ai appris qu’un femme qui m’avait enseigné à l’école du dimanche était une « charismatique ». Je ne connaissais pas la signification de ce terme. Cela sonnait pour moi comme une sorte de problème au dos.

J’ai demandé à des gens autour de moi et j’ai su que « June » avait fait l’expérience du Saint Esprit de manière très personnelle. Cette dame connaissait Jésus. Quand elle ouvrait sa Bible et parlait du Seigneur, on avait l’impression qu’elle venait juste d’avoir une conversation avec Lui.

J’ai demandé à June de m’expliquer ce que cela voulait dire d’être baptisé du Saint Esprit et elle m’invita chez elle pour une conversation de deux heures. Je ressorti les bras chargés de livres dont un intitulé « Pourquoi devrais-je parler en langues ? » Je savais que ce n’était pas un livre baptiste mais bon, ma monitrice d’école du dimanche baptiste avait dit qu’il avait changé sa vie.

Après avoir lu le livre ainsi que de nombreux passages de la Bible, je découvris que de nombreux personnages dans le Livre des Actes parlaient en langues. Même l’apôtre Paul ! Et il se vantait devant les corinthiens : « Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langue plus que vous tous » (1 co 14 : 18 Louis Segond). Je suppose que les responsables de la mission à cette époque n’ont pas interdit la glossolalie.

Après que j’eu la conviction que c’était une expérience biblique, je sorti de mon église baptiste de la banlieue d’Atlanta, je m’assis sur le terrain de volley-ball et je regarda le ciel nocturne. J’avais une grande faim de Dieu. Je fis cette simple prière : « Seigneur, je t’appartiens et je veux tout ce que tu as pour moi. Remplis moi de Ton Esprit ».

Je n’entendis pas de vent impétueux. Il n’y avait pas non plus de coups de tonnerre ni de flammes d’un feu pentecôtiste. Mais le lendemain, j’étais dans ma chambre en train de prier et je peux vous dire qu’un langage céleste était en train de bouillir à l’intérieur de moi.

J’ai ouvert la bouche et les mots ont jailli hors de celle-ci. Ilia skiridan tola shaman do skan tama. Ou quelque chose comme ça.

Je ne comprenais pas ce que je disais. Ça sonnait comme du charabia. Mais quand je priais en langues je ne sentais proche de Dieu. Et quand j’ai lu au sujet du phénomène du « prier en Esprit » dans le Nouveau Testament, j’ai appris que c’était un don spirituel précieux qui édifiais le croyant.

Ma relation avec Dieu a été vivifiée et je n’ai jamais cessé de prier en langues depuis. J’ai rencontré des centaines de personnes qui prient en Esprit chaque jour, des coiffeurs, des politiciens, des ouvriers agricoles immigrés, des docteurs, des avocats, des serveuses, des professeurs, des sportifs professionnels, des musiciens célèbres, des chauffeurs de taxi et des hommes d’affaires prospères.

Et bien sûr des pasteurs Baptistes du Sud !

Je suis déçu que les Baptistes du Sud (qui sont les premiers à se proclamer défenseurs des écritures) pourrait retirer du champ de mission des missionnaires qui ont eu cette expérience avec le Saint Esprit. N’ont-ils pas lu en 1 corinthiens 14 :39 : « … n'empêchez pas de parler en langues. » ?

La Bible dit que quand l’apôtre Paul visita la maison du pieux gentil Corneille et prêcha aux gens qui étaient assemblés là, le Saint Esprit est descendu sur eux et ils se sont mis à parler en langues (voir Actes 10 :44-46). C’est la façon dont ça se passait au premier siècle. C’était bien avant que le premier comité religieux ait été formé.

Ces dirigeants baptistes doivent penser qu’un comité peut prendre les devants et rejeter une œuvre souveraine de Dieu.

Je crois qu’ils ont été rejetés. Nous avons besoin du feu de la Pentecôte maintenant plus que jamais (dans le champ missionnaire et dans toutes nos églises ici à la maison).

J Lee Grady est le rédacteur en Chef de Charisma."

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